Aprés son introduction en France en 1875 , la vogue de ce sport commença à s'implanter timidement
dans les année 1885 /1890.
Considéré comme un loisir élégant , les gravures de l'époque ne manquent de mettre en scène
la mode vestimentaire du moment sur les courts ,en dépit de l'inconfort des tenues pour affronter un set .
La grande comédienne Sarha Bernardt ,l'égérie des artistes de son époque , appréciait ce nouveau
jeux , qu'elle pratiqua notamment à Belle Ile en Mer. La citadelle Vauban conserve ,parmis les souvenirs
de son illustre habitante, un étonnant banc de tennis quelle fit réaliser à Belle-Île en utilisant le montant
d’une charrette sarde
Shara Bernardt par Mucha photographie par Nadar
banc de tennis de Sarha Bernardt - musée de la citadelle Vauban
Cette localité reçu à cette époque de nombreux artistes dont Claude Monet et plus tard
les artistes amricains Frédéric et Mary Macmonnies devenus givernois , afin d' y pratiquer leur art .Nul doute
que ces derniers n' aient eu l'occasion d'y observer ce tout nouveau loisir .
Dans les années 1890 /1892 , l'hôtel Baudy ,en plein boulversement des suite de l'arrivée des peintres
d'outre atlantique ,succomba à la vogue du tennis ; Gaston et Angélina Baudy installèrent deux
courts juste en face de leur établissement , certainement parmis les tout premiers qui furent
aménagés en normandie .
Vue actuelle inchangée hors le sol de brique pillé désormais recouvert par l'herbe .
Karl Anderson -tennis court at Hotel Baudy
Sur sol de terre battue et de brique pilée,d'étranges fantôme s'affrontent ,on distingue à gauche du tableau ,
le plan de tilleul aujourd'hui centenaire (ci dessous)
Mary Macmonnies à droite sur la photo ci dessous ,en plein échange, semble beaucoup s'amuser ....malgrés
sa tenue encombrante . Un détail choquant ; elle ne porte pas de chapeau !
Car , si les femmes jouèrent au tennis dès le début , personne ne trouvant à redire à la condition d'observer
les convenances vestimentaires que constituaient le chapeau ,les manches longues, une robe étroite jusqu'à la
cheville et qui ne montre rien du jupon ....Evidemment le corset et les botines étaient de rigueur .
Depuis la terrasse , on pouvait accéder au court par un portail de bois donnant sur un petit escalier.
Un grillage haut dressé évitait de recevoir les balles maladroites sur les tables de la terrasse .Sur le
pourtour du terrain s'agitait de nombreux drapeaux français et américains ,rappellant l'origine de la
colonie d'artiste résidant à l'hôtel .Ils avaient aussi vocation à signaler le sens du vent qui trahi la trajectoire
des balles .
La vue actuelle reste inchangée hormis la surface le terrain d'origine colonisé par l'herbe
A noter les bouquets des jeunes plants de laurière fraîchement plantés (photo de gauche) devenus
aujourd'hui une solide haie
Concert champêtre sur la terrasse tandis que des spectateur assis sur le bord du court de tennis semblent
attendre que le tournoi commence .
Avec le son comme si vous y étiez
Dans le bar actuel une vieille raquette oubliée sur les lieux témoigne silencieusement de ce passé.
L'outillage indispensable était mis à disposition des résidants de l'hôtel